10 choses que vous avez à la maison et qui peuvent tuer votre chat

Des Menaces qui se cachent Partout!

 

« Minette est allée se nourrir, puis elle est revenue chancelante, pour s’écrouler soudainement »

Corinne se rappelle encore ce triste jour d’août 2011 et, les yeux en larmes. Elle a couru avec minette chez le vétérinaire.

 

 

Malgré plusieurs injections du vétérinaire, rien n’y fait.

Minette est tombé dans le coma. Elle a succombé le jour même.

 

Trois jours plus tard, Orgueil, leur deuxième matou a disparu. Il a été retrouvé agonisant derrière un meuble au grenier.

Symptômes similaires, et malheureusement le même sort.

Les risque d’intoxication pour votre chat sont nombreux, et ils se cachent là où vous ne les cherchez pas. Connaissez-vous ces 9 tueurs silencieux de chat chez vous? (guide détaillé)

 

Qui est le coupable ?

 

Le cœur gros, Corinne a fait l’enquête avec son vétérinaire.

Est-ce que vous avez utilisé un produit chimique à la maison ces derniers jours?

Effectivement, Corinne son mari avait utilisé un traitement anti puce pour leur parquet, deux jours plutôt. Puis, en lisant soigneusement l’étiquette du produit en question, le vétérinaire s’insurge: Il y a de la perméthrine.

 

Le coupable est une substance chimique couramment utilisée dans de très nombreux produits anti-fourmis, anti-moustiques, anti-mouches, anti-poux, anti-puces, anti-cafards

On la retrouve sous forme de spray, de fumigènes, ou poudre.

 

La perméthrine: Une toxicité redoutable largement ignorée!

 

Malheureusement, la perméthrine et toute la famille des pyréthrinoïdes sont utilisés largement par les industriels et professionels pour la destruction des nids d’insectes de tout genre.

Elle est même présente dans des médicaments (des pommades…) contre la gale et les poux chez les enfants.

 

 

Les scientifiques, et les professionnels intervenant dans votre domicile (dératisation…)  connaissent la toxicité redoutable de la perméthrine.

Par exemple, il suffit d’en asperger une pièce, pour que vos poissons d’aquarium succombent. D’ailleurs, cette contre-indication pour la faune aquatique est, par la loi, rigoureusement transcrite sur son emballage.

 

Le problème, c’est que sa toxicité pour les chats n’a été mise à jour que ces dernières années!

C’est tout récemment qu’on étudie l’effet des pipettes antiparasitaires pour chien qui contiennent la perméthrine.

 

 

Résultat?  Un minou sur dix succombe comme l’ont démontré plusieurs études épidémiologiques dans le monde.

 

 

En effet, la perméthrine induit chez les chats, des convulsions, une hyperthermie, même des problèmes neuronaux.

Pourquoi ?

Eh bien le chat ne dispose malheureusement pas d’enzyme de détoxification pour cette substance. Il est donc très vulnérable.

 

Une logique économique contre un grand fléau

 

Un fabriquant d’aérosol a bien reconnu la nocivité de la substance, et du danger potentiel pour les chats. Néanmoins, il incrimine un surdosage par les utilisateurs.

« Quand les utilisateurs ne respectent pas la dose indiquée, le surdosage devient un danger, admet-il. Il faut absolument attendre que cela sèche. Notre produit est efficace durant six mois, inutile d’en rajouter dans ce laps de temps, car les couches se superposent. » explique-t-il. 

 

 

Cependant, pour des raisons économiques, il ne peut la remplacer par d’autres composants chimiques deux fois plus cher au litre !

 

L’ampleur du désastre peut être grande !

En 2007, le Centre de pharmacovigilance vétérinaire de Lyon a compté 488 d’intoxications à la perméthrine chez le chat, dont une cinquantaine mortelles.

 

Or « ces chiffres officiels ne représentent certainement qu’une infime partie de la totalité des cas en question » estime le Dr Damien Delhaye Qui sait pas marcher sur l’intoxication à la perméthrine.

 

Les symptômes d’intoxication à la perméthrine sont assez courants et vagues et font parfois penser à  d’autres maladies intestinales. Du coup beaucoup de cas passe inaperçus.

 

Le problème est que les insecticides domestique ne sont pas soumis à une autorisation de mise sur le marché. Les fabricants ne font pas de tests « de nocivité aux félins » à priori avant de lancer de nouveaux produits.

Chaque propriétaire doit alors se prendre en main et protéger son chat.

 

La moindre des choses est de forcer les fabricants à mentionner noir sur blanc sur l’emballage du type « ne pas appliquer en présence de chats ».

On n’en est pas encore là !

 

En attendant, maintenez vos matous dehors toute la journée si vous devez traiter votre maison à des insecticides… et aérez aux maximum avant de les relâcher dedans.

 

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